Tokyo J6 : J+18 : Yanaka-Ueno

Publié le par lestripscchic

Après une grasse matinée bien méritée, nous partons pour notre première destination : Yanaka. Le temps est magnifique et il fait bien doux.

 

Yanaka est un quartier bien différent de ce que nous avons pu visiter jusque là. Petites maisons et immeubles de peu d’étages, nous semblons arriver dans la rue principale Yanaka-Ginza au moment du « marché » : odeurs de brochettes, de tempuras, de poissons, de friandises, de thé viennent nous chatouiller les narines alors que nos yeux s’émerveillent de petits commerces concepts (magasins uniquement remplis d’objets autour du chat, …). Nous croisons peu d’étrangers et prenons le temps de visiter chaque boutique.

 

Yanaka est aussi un quartier avec un immense cimetière, découpé en parcelle. On croise ainsi souvent une porte de temple autour de laquelle se retrouvent plusieurs tombes. Nous ne nous y attardons pas mais jetons un regard à chaque intersection.

 

La suite de notre journée nous porte vers le parc Ueno, voisin de Yanaka. Profitant de cette belle journée après celle pluvieuse d’hier, nous y allons à pied, nous aiguillant grâce aux plans de quartier disponibles à chaque carrefour. L’occasion de voir aussi des « petites choses » du quotidien : un bus de ramassage scolaire très mignon (on dit Kawaï, ici, avec yeux, oreilles et taches de panda) , des dames âgées en « siège à roulettes » en guise de déambulateur, des familles… Nous passons même par une ruelle dite « rue des arts » où se font face un café et un restaurant français. Nous avons d’ailleurs noté que de nombreux mots français se retrouvent dans les noms de café, parfois avec une association hasardeuse de mots.

 

Ueno est un grand parc, très apprécié des Tokyoïtes en avril-mai pour observer les cerisiers en fleurs ou à l’automne pour les érables rouges. Nous ne sommes donc pas seuls, en ce beau samedi ensoleillé. Le parc dessert plusieurs musées aux architectures et thématiques variés : musée des sciences et de la nature, musée de l’art occidental, musée national. On y croise aussi plusieurs temples et un étang, dont une partie est recouverte de lotus et l’autre est ouverte à la navigation des pédalos et des barques, aux couleurs flashy et aux formes de voiture ou de cygne. Nous restons un instant, contemplant les couleurs rougissantes des arbres mais aussi le combat entre carpes et canards pour récupérer les morceaux de pain jetés par les badauds.

 

A la sortie du parc, nous tentons de trouver un neko-café (bar  à chats) conseillé par notre hôtel, non sans un peu de mal ayant le nez collé au premier étage des immeubles. En effet, il se situe au 8ème étage, annoncé par une pancarte bien au-dessus de notre ligne d’horizon. Nous y passons une petite demi-heure, regardant les chats de toutes races (dont certains énormes) manger et sommeiller. Peu se laisse approcher, certainement saoulés de tant de présence humaine tentant de les caresser ou de jouer avec eux.

 

Sur le retour, nous passons par le marché Ameya Yokocho, rues de boutiques installées sous les arcades de la ligne de chemin de fer : ensemble de bric-à-brac et de ventes de toutes sortes avec des harangueurs appelants à s’arrêter devant leur stand. Beaucoup trop de monde pour avoir envie de s’y attarder, nous trouvons donc l’ensemble un peu moins sympathique que les commerces de Yanaka.

 

Arrivés en bas de la rue, nous décidons de nous séparer : pendant que l’un d’entre nous retourne sur Akihabara, une carte des magasins d’arcade dans la poche, l’autre repasse à l’hôtel et s’essaye ensuite à la photo nocturne en retournant sur Asakusa, le site déjà vu, de jour, à notre arrivée sur Tokyo.

 

Avant de terminer cette journée chargée, nous faisons une halte salutaire dans un restaurant de sushis où nous nous régalons. Demain sera notre dernière journée pleine au Japon…

 

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