Tokyo J5: J+17: Shibuya et Harajuku sous la pluie

Publié le par lestripscchic

 

La météo l’avait prédit, sans appel. Il pleut des cordes, pour la première fois depuis que nous sommes arrivés. La motivation est donc entamée. Mais nous faisons front, marchant sous un parapluie transparent, prêté par l’hôtel et semblables à mille autres ;-D

 

Nous commençons par Harajuku, son magnifique parc et son sanctuaire-temple Meji-Jingu. Sous la pluie, l’ambiance y est tout particulière, quasi mystique. Les senteurs, fines mais bien présentes, de l’humus et de la sève des pins renforcent ce ressenti. Nous ne déambulons pas autant qu’en temps normal, car nos chaussures commencent à prendre l’eau. Dure retour à la réalité ;-D

 

Nous pressons le pas et nous nous rendons sur Shibuya, que nous n’avons toujours pas eu l’occasion de voir.

 

Nous sortons de la gare directement sur le célèbre carrefour avec les passages piétons en diagonale…Une petite déception, car en toute honnêteté, nous voyions cela plus grand…Surtout après en avoir vu d’autres, dont notamment celui faisant face à la sortie ouest de la gare de Kyoto.

 

Nous allons ensuite voir de nos propres yeux la statue du chien Hachiko, érigée par les habitants du quartier en 1936, à la mort de l’animal, pour rendre hommage à sa fidélité envers son maître. En effet le chien, après la mort de ce dernier en 1925, continua de se rendre chaque jour à la gare pour l’attendre. L’histoire, romancée, est tout de même émouvante, mais la statue bien petite. Nous avons ressenti la même impression que lorsque l’on voit pour la première fois le Manneken-pis de Bruxelles…

 

La suite de la visite s’écourte. Les rues commerçantes animées du quartier ne nous émeuvent pas plus que ça. Est-ce la fatigue, la lassitude, la pluie ? Surement la pluie… Cela est toutefois l’occasion d’observer les petits aménagements de « temps pluvieux » dans les magasins : à l’entrée, on trouve des sacs plastiques longs dans lesquels mettre les parapluies pour ne pas mouiller les sols, sacs longs que l’on jette en sortant dans un bac mis à disposition.

 

Nous prenons le chemin du retour, non sans faire une halte à Akihabara (encore ?) afin de laisser libre cours à nos envies de jeu…et nos recherches, infructueuses, de magasins d’arcade.

 

Nous rentrons un peu désabusés, espérant une meilleure journée du lendemain…

                                                                                                                                   

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