Tokyo J4 : Odaiba : l’île artificielle de Tokyo : une journée ludique

Aujourd’hui, nous allons à Odaiba, île artificielle crée dans la baie de Tokyo, terres modernes gagnées sur l’eau. Pour s’y rendre, nous prenons à Shiodome un monorail aérien (Yurikamome) qui permet, en chemin, d’embrasser du regard une grande partie des buildings que nous avons croisés ces derniers jours : la Mori-Tower, Middle Town et la Tokyo Tower. Avant de démarrer, nous apercevons une étrange horloge au bas d’un immeuble et décidons d’y repasser au retour. La rame passe sur un pont qui enjambe la baie (le Rainbow Bridge) et permet d’accéder à Odaiba.

Nous nous rendons là-bas avec en ligne de mire le centre ludique Sega Joypolis. Mais avant, nous décidons d’explorer un peu ce vaste domaine. Direction donc « palette town », un ensemble de constructions où s’exposent un grand centre commercial, des musées et le Toyota Mega Web, à la fois centre d’expo et d’essai des modèles de la marque.

Après une petite pause au Starbuck pendant laquelle il y eu une longue discussion franco-japonaise, nous entrons dans le centre commercial sur trois niveaux : Venus Fort. Trois univers distincts : famille-enfants, animaux, mode. Les décors « kitch » recréent une ville italienne du XVIIIème siècle. Nous nous promenons dans l’univers des enfants, avec un énorme Hello Kitty Paradise très rose, puis dans celui des animaux. On y trouve des jouets, habits (tous les chiens sont habillés ici), poussettes pour toutou (si, si), et animalerie avec des bébés chiens en cage de verre.

Nous allons ensuite au garage historique Toyota, l’occasion de croiser d’anciennes voitures, japonaises ou non (une De Lorean, mais aussi une 2CV, une 4L, etc). Les véhicules étant exposés dans des décors rappelant plus ou moins fidèlement l’Italie, la France, ou encore  les Etats-Unis.

Une fois les voitures anciennes et de courses (F1 et rallye) observées et photographiées, nous repartons vers le parc, passant devant le Fuji TV building reconnaissable pour sa grande « boule » centrale. Puis un petit tour dans le parc pour la vue et aussi pour y retrouver une petite statue de la liberté, réplique de la parisienne qui avait été prêtée à Tokyo en 1998.

A presque 15 heures, il est temps de rejoindre le principal objectif de cette journée : le centre Sega Joypolis. Il s’agit d’un parc d’attraction vidéo-ludique sur trois étages dans un immeuble. Le passeport pris, nous entrons dans ce qui fut une part de notre enfance (qui ne connaît pas le fameux : Sega, c’est plus fort que toi !!!) et enchainons les attractions : conduire un deltaplane, faire quelques loopings à 360 degrés dans les bobsleighs du Storm G, tester nos affinités amoureuses en tirant sur des araignées immondes ou des zombies (The house of the dead 4 SP), subir quelques arrosages dans un canot en cinéma dynamique, … En tout, plus d’une douzaine d’attractions et 4 heures passées au sein du Joypolis mais nous résistons tout de même au Halfpipe Canyon…

Sortis du parc, une belle vue nocturne de la baie de Tokyo s’offre à nous. L’occasion d’immortaliser l’instant avec quelques clichés.

Sur le retour, nous marquons un arrêt à Shiodome, afin de voir une horloge imaginée semble-t-il par M. Miyasaki en personne. Celle-ci, entièrement en cuivre, et d’un design propre aux créations du maître, s’anime à certaines heures. Nous avons la chance d’être à 5  min d’une des heures en question et assistons à un spectacle très rafraîchissant. L’animation, en musique s’il vous plaît, dure environ 4 minutes.

Heureux de cette magnifique journée, nous rentrons pour un  repos bien mérité.